COMITÉ
DE
VIGILANCE D'AUBERVILLIERS
CONTRE
LES EXPULSIONS DES
FAMILLES ET ÉLÈVES SANS-PAPIERS
Venez
nous voir directement, chaque jeudi soir:
Réunion
Hebdomadaire tous les jeudi
soir, à 18 H30
Foyer
Ambroise
CROIZAT
166 avenue Victor HUGO
93300 AUBERVILLIERS
(merci de ne pas venir avec les
enfants en bas âge)
Affiche
du
Comité disponible en
cliquant
ici Imprimez
et
Diffusez-la
à Aubervilliers.
Beaucoup
de
familles d'Aubervilliers viennent d'ailleurs.
Les
parents ont
quitté leurs pays de naissance, chassés par la
misère, les guerres, l'insécurité ou
la violence
d'état. Ils ont choisi de construire leur vie en
France,
malgré les difficultés qu'ils savaient y
trouver.
Des
couples
se sont formés, des enfants sont nés.
Les
nouveaux parents travaillent
d'arrache-pied, pour que leurs
enfants accèdent à une vie meilleure.
L'école
française en a fait des enfants
parfaitement
francophones.
Depuis des années les parents
assiègent les
services
préfectoraux pour obtenir un titre de
séjour et
pouvoir
enfin travailler légalement. Après le
grand
espoir de
régularisation de l'été 2006,
où plus de 80% des parents ont reçu un
Arrêté de Reconduite à la
Frontière, le durcissement des lois en
2007, les familles sont
maintenant à la merci d'une
arrestation d'un papa où d'une maman
qui
peuvent être placé en rétention, puis
expulsé, sans même qu'un au
revoir ne soit possible.
Fin
2010, une nouvelle loi sur
l'immigration, c'est abattue sur nous.
En
cas de refus de séjour, les recours
sont encore plus limités, en cas
d'arrestation, la reconduite peut
intervenir sans que le juge des
libertés n'ait encore statué sur la
légalité de l'arrestation. Une
arrestation illégale peut donc
conduire à l'expulsion,
l'expulsé apprendra peut-être via
son avocat que la procédure
d'arrestation a été annulée par le
juge, mais, sans droit au séjour, il
lui sera impossible de revenir en
France.
L'état
a maintenant instauré le bannissement,
il le nome IRTF "interdiction de
retour sur le territoire". L'IRTF
accompagne souvent l'obligation à
quitter le territoire.
Il rend le retour impossible pour
plusieurs
années, si la personne reste en
France, elle ne pourra tenter aucune
démarche pendant ces années.
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sur
les titres soulignés pour accéder aux pages
Réunion
Hebdomadaire du Comité tous les jeudi soir, à
18h30
au Foyer
Ambroise CROIZAT
166 avenue Victor HUGO
93300
Aubervilliers. (merci de ne
pas venir avec les enfants en bas âge)
Affiche
du Comité disponible en
cliquant
ici Imprimez
et
Diffusez-la
à Aubervilliers.
Aujourd'hui,
des
familles d'Aubervilliers vivent dans la peur:
Peur
de voir un ami,
un voisin, un
camarade, une maman, un papa, un enfant majeur, mis
en
rétention par la
police, et absorbé par la machine judiciaire et
administrative d'ou il
ne sortira au mieux que profondément traumatisé
et au pire éloigné de
tous ses proches, vers un pays ou il
n'a plus
d'attaches, et d'où il rencontrera les pires
difficultés pour rejoindre sa famille en France.
Peur
de voir une famille, ou la sienne propre, plongée
brutalement
dans
la misère à cause de
l'éloignement
forcé du soutien de famille.
Peurd'avoir un
jour à choisir entre abandonner
ses
enfants seuls
en
France, à la charge des institutions, ou décider
de
permettre qu'ils soient eux
aussi
mis en détention et
expulsés.
Peur de la Police
alors que l'on même une vie honnête depuis toujours.
Peur
pour enfants quand les
parents
tardent à venir les
chercher à l'école.
Peur
des enseignants, de voir leurs élèves perdre leur
équilibre psychique après l'arrestation
du
papa,
de la
maman ou des deux ensembles.
Angoisse
dans les classes, quand tous les élèves
s'identifient
à leur camarade
enfermé,
ou privé
brutalement de
ses parents.
Peur
pour
l'enfant caché,
par la
famille, les
soutiens, les
enseignants, et traqué par la police qui tente
de reconduire
à la frontière la famille au complet.
Peur
d'être
mis en rétention
et de tout perdre en quelques jours:
-
son travail faute de pouvoir s'y présenter
- ses économies absorbées
par les frais de justice
- son logement faute de pouvoir gagner l'argent
du loyer
- tous ses biens acquis en France à
l'exception des 20 kilos de bagages permis lors de la
reconduite.
- l'intégrité de la
cellule familiale, la vie en famille.
- le bonheur de voir grandir ses enfants,
autrement que sur des photos.
Peur des convocations
en Préfecture, ou l'arrestation
est toujours
possible.
Peur
aussi
de ne
plus avoir de rendez-vousen Préfecture, ce qui veut
dire
que l'on est définitivement rejeté par
l'administration
qui ignore les demandes de titre de séjour.
Peur
de rentrer
malade
de la Préfecture, après avoir
attendu
plusieurs heures debout sous la pluie, avant
l'ouverture, puis d'autres
heures,
trempé, immobile, dans la salle d'attente.
Peur
d'être refoulé
du
guichet, sans en
comprendre la raison, par un fonctionnaire mal disposé.
Peur
d'ouvrir la boite au lettres, dans laquelle on
trouve
parfois une Obligation
à
quitter le territoire Français,
lettre
de cachet moderne, par laquelle le Préfet ordonne de son
propre
chef la reconduite à la frontière de l'un ou
l'autre (ou
de l'un sans les autres).
Peur des vacances
scolaires pendant lesquelles les soutiens
enseignants sont
moins joignables. Nous redoutons toujours de
découvrir
des places vides dans les classes à chaque
rentrée.
Pendant les vacances beaucoup de choses peuvent se
passer sans
témoins.
Peur
de
retomber brutalement dans
la clandestinité faute d'un renouvellement d'un
autorisation
provisoire de séjour: Les
familles
dont l'arrêté de reconduite à
la
frontière, ou l'obligation à quitter le territoire,
a été annulé par
le juge du
Tribunal administratif bénéficient
d'autorisation provisoire de séjour dans l'attente
d'un
réexamen de situation par la Préfecture. Ces
autorisations sont
renouvelées de 3 mois en 3 mois jusqu'au jour où
l'administration fait savoir que le droit au séjour
est
refusé, ne renouvelle plus l'autorisation de
séjour et
adresse une OQTF (Obligation à quitter le
territoire). Les
familles voient soudainement tous leurs espoirs
s'évanouir
et
redeviennent du jour au lendemain une proie pour la
Police. Retourner
à la clandestinité, alors que l'on pensait en
sortir
enfin est particulièrement cruel pour ces familles
qui se
croyaient sauvées par un jugement d'annulation au
tribunal
Administratif, contre lequel la Préfecture n'avait
pas fait
appel. L'administration
préfectorale impose à ces familles de saisir de
nouveau
le Tribunal si elles en ont encore le courage et les
moyens.
Peur
et incompréhension
dans les classes: Beau
Message
d'un Prof de Paris Le
comité vous invite à brancher vos hauts parleurs
et à:
cliquer
sur
le lecteur audio pour écouter
Cette
interview
a été réalisée le
4 avril 2007 par France Inter. Le
Professeur
est M Michel GIBOT Professeur des Sciences de
l'ingénieur. Des
professeurs
et leurs élèves du Lycée
Voltaire
à Paris s'étaient rendus à la
Préfecture
pour demander le réexamen de 10 dossiers
d'élèves
ayant reçu un refus de séjour de la
part du
Préfet de Paris. Reportage
diffusé
le 5 avril 2007 sur France Inter Émission CARTIER
LIBRE.
Nous
ne
voulons plus vivre dans l'angoisse.
Aubervilliers, sans la peur,
est notre destination.
Réunion
Hebdomadaire du Comité tous les jeudi soir, à
18h30
au Foyer
Ambroise CROIZAT
166 avenue Victor HUGO
93300
Aubervilliers. (merci de ne
pas venir avec les enfants en bas âge)
Affiche
du Comité disponible en
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ici Imprimez
et
Diffusez-la
à Aubervilliers.
Pour
télécharger le
Livre noir cliquez sur la Couverture
Livre noir réalisé par les
associations investies dans la
défense des étrangers et la lutte contre les
discriminations dans
le département de la Seine
Saint-Denis :
Amoureux au ban public – ASTI 93 - Aubervilliers sans la
peur - CDSP
Montreuil - Cimade IdF –
Collectif de SP de Livry-Gargan – Collectif Michelet Bondy
-
Coordination 93 de lutte pour les SP -
Comede – Dom’Asile - GISTI – Ensemble vivre et travailler
- Ligue des
Droits de l’Homme 93 - MRAP
93 - Plate-forme des Associations Franco-Haïtiennes - RESF
93 - RUSF
Paris VIII – Secours Catholique
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